Au petit colibris
> 1re partie du film : présentation générale et technique du concept de ferme écologique (son mode de culture, de vente, sa conception globale) - Période de 2005 à début 2008 avant l'arrêt (temporaire !) des ventes commerciales du fait de l'opposition incroyable de la mairie - Restez informés en visitant le site internet : http://aupetitcolibri.free.fr. > 2nde partie du film : mise en lumière du conflit qui oppose cette ferme à la mairie qui interdit la construction des bâtiments depuis 2005 et ceci contre les avis des instances institutionnelles compétentes dont la chambre d'agriculture. > l'entretien : interview de Richard Wallner, début 2009. Les questions portent sur son cheminement personnel, sur le développement de l'agriculture, ... Un beau témoignage de persévérance et de courage devant la bêtise, bêtise soutenue par les contradictions de notre système institutionnel et politique. Un autre jardinage - Dominique Soltner - DVD 1
Un autre jardinage - Dominique Soltner - DVD 1
Batir en bottes de paille
Culture de la terre en synergie
Culture sur Butte
> Cette largeur permet un meilleur usage de l'espace (gain 30%), beaucoup plus d'ergonomie et une économie d'énergie et de matériaux par rapport à une butte classique de 1m20 de largeur. > Ce DVD consiste en une explication pédagogique du système de culture devant une butte de démonstration - l'orientaton - formes et dimensions - organisations des cultures et système de rotation simplifiée - irrigation goutte à goutte - choix de la couverture de sol > Le bonus : le film montre les premiers pas de la ferme au petit colibri, de la conception aux chantiers de plantation avec les bénévoles et amis. Maison en Paille
Marinaleda, village en utopie.
Marinaleda, un village andalou en autogestion Marinaleda, village d’Andalousie, développe depuis les premières élections libres de 1979 un système social et politique à contre-courant du modèle prédominant. Ses habitants ont obtenu par des actions incessantes 1 200 hectares qu’ils exploitent aujourd’hui en coopérative. Cette coopérative intègre ses propres unités de transformation et commercialise sa production. Le village a développé des formes innovantes de démocratie directe et de mise à disposition de logements très bon marché. La démocratie directe, la lutte collective, la participation bénévole ont transformé la vie de ses habitants, des paysans sans terre. En mêlant les images de la vie quotidienne à celles réalisées par les villageois eux-mêmes – fresques murales, films de propagande, télévision locale – le film de Sophie Bolze explore la complexité de cette expérience collective. Vivre en Cohabitat
Par des rencontres et visites, ce DVD présente les thèmes suivants : historique du cohabitat, espaces communs, les repas ensemble, la vie en commun, le paradis des enfants, un oasis pour les parents, pour les plus agés, prise de décison et gouvernance cohabitat en paille, conseils pour démarrer un cohabitat... David Servan-Schreiber - Guérir Autrement
Forêt et écosystèmes comestibles en climat tempéré
Le jardin extraordinaire de Philip Forrer
Les nouveaux chiens de garde
La clef des terroirs
Artisans du changement - Saison 1
Slow Food : l'éloge de la lenteur
Auroville : La ville dont la terre a besoin
Sous les Paves, la Terre
Un Autre Horizon ?
L’autre horizon, c’est aussi la voie tracée aujourd’hui par les producteurs en agriculture biologique. Le film se construit en prenant appui sur les expériences de céréaliers (Jean-Pierre et Guillaume Cathelat), maraîcher (Xavier Deleau), viticulteurs (Jean-Pierre et Jean-Sébastien Fleury, Alain Réaut, Erick Schreiber), éleveur (Jean-Michel Camus) qui vivent et travaillent en Champagne Ardenne. Il évoque les problématiques fondamentales de la fertilisation des sols et de la protection des cultures en faisant également appel à des chercheurs tels que Lydia et Claude Bourguignon ou Eric Petiot. Ainsi se dégage une nouvelle figure de paysan, celle de paysan - chercheur. L’agriculture biologique exige en effet une haute technicité en harmonie avec les lois de la nature. Un autre horizon entrecroise des pratiques et des réflexions à la mesure d’enjeux aussi bien locaux que planétaires. C’est en ces termes que nous présentons Un autre horizon (57 minutes, 2010)au dos de la jaquette du DVD. Pour organiser notre film, nous voulions partir des questions posées à la recherche – en agriculture biologique et en biodynamie – par les producteurs eux-mêmes. Des questions auxquelles ils apportent des éléments de réponse sur le terrain (d’où la figure du paysan -chercheur) en liaison avec des chercheurs de profession, souvent en rupture institutionnelle (rupture qu’ils n’ont pas cherchée mais qui leur fut imposée par les orientations institutionnelles de la recherche). Nous voulions montrer que la recherche part du terrain et y retourne. Il n’existe pas de séparation. La production et l’expérimentation ont partie liée. Notre problème en tant que cinéastes était de trouver une forme de montage qui soit susceptible de matérialiser cette unité entre le terrain et la recherche. Il s’agissait par conséquent de partir de situations concrètes (toute parole filmée problématiserait des questions rencontrées sur le terrain) et d’éliminer toute voix off de surplomb comme de liaison. Nous voulions pouvoir passer d’un type d’agriculture à un autre, de l’agriculture à la viticulture en rendant sensible et intelligible le fait que les problèmes qui s’y posent en matière de fertilisation des sols et de protection des cultures y sont à la fois différents et identiques. Le film témoignerait de rencontres déjà effectives et, par son montage, en créerait de nouvelles. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que le développement de l’agriculture biologique conditionne le devenir de l’humanité. En ce sens, il s’agit bien d’un enjeu vital. Nous sommes moins nombreux à penser – et c’est aussi cela que nous avons voulu rendre sensible et intelligible dans et par le film – que le développement de l’agriculture biologique conditionne également le déploiement d’une forme de pensée qui résonne avec la nature et qui correspond à ses lois : la pensée dialectique, issue de la dialectique de la nature. Car la nature est dialectique. Si, comme le disent les Bourguignon (Lydia et Claude) la forêt est le modèle naturel pour l’agriculture, elle constitue aussi un modèle naturel pour la pensée. Pendant des millions d’années, et sans aucune intervention humaine, elle n’a cessé de résoudre les contradictions qui conditionnaient son développement. L’homme ne doit pas se substituer à la nature, souligne l’éthologue Eric Petiot. Il doit s’efforcer de trouver les moyens, prélevés eux aussi dans la nature, de stimuler les défenses immunitaires des plantes et de favoriser leur croissance. Il faut adapter le modèle naturel de la forêt à l’artificialité des modèles de l’agriculture et de la viticulture, élaborés pour répondre aux besoins alimentaires et gustatifs de l’homme, moins souvent reconnus dans des sociétés de classes où la reproduction des conditions matérielles d’existence l’a toujours emporté sur le plaisir de vivre et, par conséquent, entre autres de goûter. On ne trouvera pas, dans notre film, de grandes envolées lyriques ni de discours indignés. Mais on y entendra le discours qui nous semble le plus subversif : celui de le pensée dialectique comme expression consciente de la dialectique de la nature. Nous avons choisi de conclure la chaîne des paroles qui se questionnent et se répondent tout au long du film par cette déclaration de Lydia Bourguignon : l’homme n’utilise la nature qu’à un pourcentage infime de ses possibilités et capacités. Il est très loin de tout en connaître. Au lieu de faire comme si il n’avait plus rien à en apprendre et pouvait dès lors se substituer à elle (les OGM sont ici en ligne de mire), il pourrait et devrait, s’il n’était pas mu par des intérêts de profit immédiat, expérimenter de nouveaux croisements et de nouvelles hybridations entre plantes et entre animaux. Non, l’homme est loin de tout connaître de la nature ce qui ne signifie pas, à l’inverse, qu’il n’en sache rien. C’est en travaillant avec elle qu’il apprend à la connaître de mieux en mieux. Parfois, il constate des phénomènes qu’il ne parvient pas à expliquer. Alain Réaut constate, encore une fois sur le terrain, que les préparations qu’il utilise produisent un compost de meilleure qualité mais il est incapable, pour le moment, d’expliquer pourquoi tout en cherchant à en comprendre les raisons. Ainsi avance la recherche, d’observations empiriques en hypothèses à vérifier. « Pour être chercheur, il faut être curieux », remarque le maraîcher Xavier Deleau. Cette curiosité est partagée par tous les intervenants du film. Et Jean-Pierre Fleury, un des pionniers de la biodynamie pour les vins de Champagne, souligne la conjonction entre son intérêt pour l’astronomie et sa passion pour la biodynamie. Il n’est nul besoin de sombrer dans un mysticisme abscons pour reconnaître l’influence des astres sur le développement des cultures. Jean-Pierre Cathelat, céréalier, ne manque pas lui non plus de curiosité. Le voici au milieu de son champ de blé. Aujourd’hui est un grand jour car il vient d’y faire une découverte. Les chardons, dont « il faut accepter qu’ils passent au-dessus du blé », sont à l’agonie sans qu’il ait eu à recourir au moindre produit chimique pour les éradiquer. La découverte ? « Les chardons sont nos ennemis mais ils ont des ennemis aussi ». Il s’agit en l’occurrence d’une chenille qui ne s’attaque qu’à eux et dédaigne les blés. L’observation de la nature conduit à en découvrir la dialectique et à penser dialectiquement. Et cette leçon tirée du terrain : « On apprend autant d’une parcelle qu’on a mal réussie que d’une parcelle qu’on a bien réussie ». Erreurs et échecs font partie de la recherche, ils aident eux aussi à avancer pourvu qu’on en tire les enseignements. « On va s’apprendre au fil du temps ». On « s’apprendra » d’autant plus vite et d’autant mieux que s’instaurera une dynamique collective de recherche entre producteurs associés. Ce que démontre l’exemple des viticulteurs Jean-Pierre Fleury, Alain Réaut et Erick Schreiber qui travaillent ensemble et échangent leurs expériences depuis tant d’années. Ainsi, agriculture biologique et pensée dialectique ont-elles partie liée. Elles s’opposent à tous les schémas manichéens, issus des intérêts de l’industrie chimique, qui voudraient constituer la nature en ennemie de l’homme. Dans un film produit en 1978 (Avenirs, réalisé par Ada Rémy), l’ex-groupe Rhône-Poulenc s’était appuyé sur de tels schémas pour mieux vendre ses fongicides, pesticides et autres insecticides. Il n’était pas question, par exemple, de diviser les insectes en « amis » et en « ennemis », capables aussi de lutter entre eux, directement ou indirectement à travers la chaîne alimentaire. Il fallait les éliminer tous autant qu’ils étaient. Seulement, voilà : ils résistaient toujours davantage aux produits chimiques qui étaient supposés pouvoir les détruire. Que faire ? La réponse se trouvait dans les intérêts à court terme de l’ex-groupe Rhône-Poulenc : il fallait mettre au point des produits toujours plus puissants dans l’espoir qu’un jour, après combien de générations de produits, aucun insecte ne survivrait. On n’oubliait qu’une chose, une paille : traiter la nature en ennemie, c’est traiter l’homme en ennemi et aboutir en fin de compte à son élimination (cf. à ce sujet le livre Quand l’entreprise fait son cinéma, PUV - Cinéthique, 1983). Severn - La voix de nos enfants
Nos Enfants Nous Accuseront
Food, Inc.
Le temps des graces
Mondovino
Mondovino : La Saga Du Vin - Coffret 4 DVD
Le monde selon Monsanto
Ces fromages qu'on assassine
Commentaire Dans le sillage de « Mondovino », ce film propose une enquête inédite sur le monde des fromages, à travers un travail d’investigation et de découverte dans diverses régions de France, mais aussi en Italie et aux Etats-Unis. Il met en lumière deux mondes qui s’affrontent : d’un côté les défenseurs du goût et de la diversité, de l’autre les firmes multinationales, les grandes surfaces et tenants de la mondialisation alimentaire. Le « fromage qui pue » est devenu un élément emblématique dans le débat sur l’exception française, la mondialisation, l’alimentation industrielle et l’environnement. Compléments Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Entretien avec Périco Légasse - 10 min Solutions locales pour un désordre global
Sepp Holzer: Permaculture en Europe
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